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Archive mensuelle 23 octobre 2022

Retour de l’été ce 22 octobre

Foule des grands jours au club de voile pour célébrer un dernier après midi d’été, et le premier jour des vacances scolaires, ce qui nous a fait oublier quelques séquences pluvieuse . Le beau temps a aussi provoqué le retour des paddles allergiques au mauvais temps.

La flotte des Open bics avait fait le plein avec ses 9 bateaux sortis pour 12 navigateurs sous la surveillance d’un Benoit particulièrement méritoire.

Dans le cadre de notre partenariat amical avec le CVBS, 2 jeunes navigateurs de Montesson étaient venus renforcer la dynamique et bruyante troupe des disciples de Benoit.

La flotte des lasers ne déméritait pas avec 6 bateaux accompagnés du Finn de l’ Europe , record de présence aussi pour les 6 quillards, 3 VO, 1 F15, le Morgan et la gazelle des sables . L’un de nos VO est même remonté jusqu’au pont de Maisons Lafitte, notre limite de navigation en amont pour faire un signe amical mais lointain à nos voisins et amis du CVBS.

Timéo a joué les aides moniteurs pour effectuer quelques réglages sur des bateaux d’équipages moins chevronnés. Deux manches d’entrainement à la régate ont été lancées , mais hélas la dernière n’a pas vu beaucoup de monde passer la ligne faute de vent.

Encore un goûter mémorable à signaler pour les juniors et un apéritif d’anniversaire à signaler pour fêter le retour d’un été qui n’en finit pas.

Beau weekend pour l’entrainement du samedi et la coupe Claude Jolly les 15 et 16 octobre

Tout le monde descend la Seine le samedi au soleil

Malgré les mauvaises prédictions de la météo, les équipages des 20 voiliers présents par ce bel après-midi d’automne, ont bien profité de la séance d’entrainement du samedi.
Les conducteurs des newmatics ont eu la poignée légère sur les gaz en ces temps de pénurie de carburant.
La joyeuse équipe des open Bics était au complet avec ses neuf bateaux, et les lasers bien représentés avec 7 bateaux se déplaçant à une allure modérée interrompue par une superbe démonstration de dessalage en chapeau d’une barreuse enthousiaste.
3 quillards complétaient la flotte avec une parente ravie de faire une séance d’essai ainsi qu’une jeune transfuge du laser ravie de barrer dans la bonne humeur, un » vrai bateau ».

Tout le monde remonte la seine le samedi sous les nuages , (et oui le vent tourne.)


L’organisation de notre 5eme régate d’automne, un moment incertaine pour cause de météo et de carburant s’est finalement, concrétisée, avec comité de course, sécurité, et 16 participants.
On trouvait parmi les 12 bateaux inscrits, 3 invités de Saint Quentin en Mini J et un lasériste de Corse, notre laseriste maison et nos 5 équipages de Vent d’Ouest et du F15 savaient à quoi s’en tenir .
Les deux manches du matin se déroulèrent dans un vent du sud assez faible, avec un trio de MiniJ bien inspirés dans les départs, deux lasers loin devant en temps réel et des Maxis ( nos VO et le F15 à l’échelle des MiniJ ) qui bataillaient ferme au gré des adonnantes et des refusantes .

La coupe de l’América en miniature avec le Mini J, un confortable mini quillard


Avouons le les bateaux de série couraient un peu entre eux après la première bouée.

En « Maxi » sur le Conflans Sainte Honorine, ce fut le jour de gloire de Gonzague, perché sur un petit nuage qui, dans toutes les conditions, de tous les côtés du plan d’eau, tirait son épingle du jeu pour terminer
en tête en temps réel , toujours talonné par le VO 262 de François et Léo dépités, car obstinément abonnés à la place suivante .
Fervent partisan de l’envoi du spi, cet équipage vit d’ailleurs ses efforts esthétiques et techniques (ben quoi c’est quand même beau un spi !) ruinés par un mur de toile (et aussi d’envieux,) sous ventant le quillard de référence au vent arrière. J’enfonce le clou, mais, le fameux fair play des régatiers n’est qu’une légende ( une fake news en anglais ou quelque chose de la sorte) propagée par les vendeurs de bateaux, la réalité correspond mieux à la formule de feu mon maître et ami , Michel Moreuil, qui proclamait à propos de ses concurrents « A terre ce sont des amis, sur l’eau ce sont des ennemis ! » .
Jean François qui retrouvait des vraie sensations de régate , avec le Paul Fischesser,convenablement réarmé se demandait s’il n’avait pas été marabouté par son concurrent orange qui le doublait systématiquement dans les derniers mètres avec opiniâtreté.
Déception aussi pour l’équipage du Ville de Cormeilles de Dominique et Brice, grand voile en bordure libre, ou enbômée (jeu de mot) chakras ouverts, ou chakras fermés, rien n’y faisait, pas moyen de retrouver la position enivrante du groupe de tête malgré les départs canons d’un barreur d’exception.

Duel d’anciens sans pitié vers la ligne d’arrivée ou la vieille rivalité entre dériveurs et quillards aux SNF

Le départ du siècle du VO 213 équipé pour la première fois par Eliott et Timéo, notre plus jeune équipage, lors de la première manche ne fut pas suivi d’autres prouesses, car un parcours vent du sud associé au courant est extrêmement sélectif pour une jeunesse pleine d’espoir et d’illusions .
Néanmoins saluons leur arrivée chez le gotha des équipages car ils ont bouclé leurs parcours sans casse et sans refus de priorité. Passons pudiquement sur les critiques du jeune équipage concernant la qualité de l’embarcation, le terrain trop lourd, les risées incertaines dans un vent pourri,pour nous réjouir de la présence chez eux de deux qualités indispensables à tout régatier qui se respecte; l’espoir et la mauvaise foi..
Les historiens les plus renommés du club, après de fastidieuses recherches, ont d’ailleurs fait savoir qu’à leur début en régate, les performances n’étaient pas non plus au rendez-vous.

Le VO 213 et son nouvel équipage à donf !


Moins de plaintes, bien sûr, chez l’équipier d’un Claude expérimenté en F15, équipier qui présentait d’ailleurs une étrange ressemblance avec celui d’Eliott, même que les plus physionomistes d’entre nous prétendent qu’ils sont jumeaux
Les dernières manches, âprement disputées de deux tours ne changèrent rien à l’ordre quasi immuable des arrivées à l’exception d’un basculement en faveur de Gilles en laser aux dépens de Manu et à un creusement des écarts en temps réel en défaveur des MiniJ . Marc , Denis et Philippe réglaient visiblement entre eux de vieux comptes entre disciples dela même série .
Nous avons bien vu que ces magnifiques répliques miniatures des 12MJI pouvaient naviguer sans problèmes sur la Seine même dans des vents contraires et que notre exemplaire toujours en chantier profitera du diagnostic éclairé établi en ce beau jour.
L’arrivée tardive de l’élégant Morgan de Michel, provoqua une fois de plus l’admiration des dames en crinoline qui déambulaient gracieusement sous leur ombrelle le long du quai de Seine.
Les résultats de cette belle régate donnent la victoire à Gilles Gluck en laser devant le surprenant trio des MiniJ (MiniJ mais maxi gloire!)emmenés par Marc Besson devant Pierre Denis et Philippe Guesnay , Manu est 5eme devant Gonzy 6eme, suivi de François et Léo, Claude et Pablo, Brice et Dominique, Eliott et Timéo, Michel et Jean .
Un grand merci à Jeanine, à Yves ainsi qu’à à nos visiteurs et invités qui ont contribué à la réussite de cette régate. Grand merci également à Claude pour les résultats en temps compensé.

Des quillards plus petits que d’habitude à gruter


PROCHAINE REGATE ET ULTIMATE RECITAL LE 11 NOVEMBRE POUR LA LOUIS BIBERON’ S CUP.

Affluence pour les entraînements du samedi 08 octobre et belles régates le dimanche avec l’été indien

Affluence des grands jours malgré un vent modeste et capricieux le samedi 08 octobre, mais le retour de l’été indien avait motivé les pratiquants, heureux de profiter du beau temps. Benoit surveillait la totalité de la joyeuse flotte des 9 Open Bics , François et Alexandre entraînaient 8 lasers, après un petit cours théorique bien utile en début de séance. 3 VO et le F15 étaient aussi de sortie pour une croisière côtière vers le méandre. Le vent régulier du nord entraîna d’abord la flotte vers l’église de la Frette pour se faire beaucoup plus discret par la suite . A noter le retour de la technique du départ de plage spontanément employée à plusieurs reprises par une laseriste avide de nouveautés. Les deux petites manches d’initiation à la régate en fin de séance provoquèrent une certaine désillusion pour Alexandre devancée par une super Juliette, pendant son quart d’heure de gloire nautique .

Les traditionnels goûters de fin de séance sont aussi des occasions festives à ne pas manquer et le gâteau d’anniversaire d’ Inès déchaîna l’enthousiasme des nombreux navigateurs d’Open Bic qui plus tard accorderont peut être plus d’importance dans leurs souvenirs à cet événement qu’aux joies de la navigation.. .

Côté régates, la n° 4 de la rentrée a tout de même réuni 6 équipages , 5 en Vo plus le F15 avec tout ce qu’il fallait pour assurer sa réussite, un comité de course, des conducteurs de bateaux de sécurité et du vent.

Il va faire beau

Un nombre restreint de concurrents peut faire penser à une compétition facile , en réalité, il n’en est rien car les duels personnels n’en sont que plus acharnés.

Le vent du sud qui descendait la Seine était le signe d’un parcours sélectif avec des arrivées assez étalées alors qu’une direction nord du vent aboutit immanquablement à des passages de bouée groupés ( et bruyants) en égalisant les chances.

Retenons trois manches courues le matin, avec un premier départ impitoyable côté timing, Eliott et son barreur, en retard de préparation n’eurent d’autres solution que de se jeter sur la ligne près du comité pour faire le trou presqu’à l’insu de leur plein gré en doublant le reste de la flotte concentré au centre du fleuve. Leur parcours fut euphorique jusqu’à la bouée de près, marqué par une tentative d’envoi de spi réduite à la seule drisse, bientôt en tête de mat au grand dépit de l’équipage qui dut se contenter de croiser le foc. Une enquête est toujours en cours au sein de l’équipage, pour déterminer l’origine des déboires, avec un équitable partage des soupçons entre équipier et barreur d’une égale mauvaise foi.

Une tentative d’envoi de spi enfin réussie à la grande satisfaction de l’équipage du VO 262

Lors de la seconde manche,profitant de l’ambiance suspicieuse qui régnait chez l’équipage adverse, Gonzy prit un départ de rêve mais sans imagination car odieusement copié sur les vainqueurs de la première manche. Il se permit même de toucher la bouée de près, de réparer sans s’écarter en gênant ses concurrents immédiats qui ne manquèrent pas de le lui faire remarquer, et enfin de réparer convenablement cette fois ( rien que pour les narguer) puis de remporter la manche avec le titre de régatier le plus honnête du jour.

La troisième manche après repêchage d’une drisse de spi ne changea pas grand chose à l’attitude de l’ambitieux Gonzague à nouveau hauteur du meilleur départ dans une risée trouvée on ne sait comment. Cette fois chez son adversaire favori, il apparut que le tangon de spi avait été oublié à terre nuisant au rendement d’un envoi du dit spi dans une ambiance morose.

« Les pauvres ils se croient à la « coupe Raymond »… soupirait on au comité de course ( private joke réservée aux lecteurs réguliers de cette chronique).

Trois manches le matin, c’était déjà pas mal , et tout le monde avait faim, d’où la pause restauration si appréciée.

L’après midi, la suite des hostilités fut marquée par une succession de duels au plus près , avec des fortunes diverses pour les protagonistes qui ne pouvaient pas déterminer un côté de fleuve franchement favorable, et de longs bords de vent arrière pas vraiment décisifs. Gauthier passait souvent la première bouée en tête, ensuite Gonzy ne lâchait rien , coursé par François et Eliott, tout le monde étant parfois doublé par l’équipage du F15 de Claude et léo toujours aux aguets , chaque bateau étant et bien sur sous-venté par Dominique qui s’accrochait.

Le défilé des voiliers en plein cœur du village

Bref pas de domination décisive, mais l’équipage du VO 262 avait retrouvé ses esprits en même tant qu’un tangon et une drisse de spi en état de marche, ce qui lui donna une certaine vitesse au vent arrière pour grappiller les quelques mètres qui lui manquaient pour doubler son concurrent historique, par un bête mais efficace contrôle, tout en laissant parfois filer en tête le F15 aux aguets.

Saluons l’arrivée de Léo et Jamie dans le monde cruel mais oh combien exhalant des régates frettoises ( d’accord ce n’est qu’une formule convenue , un genre d’élément de langage un peu démagogue pour flatter l’égo du régatier débutant , mais c’est sincère.).

le classement se joua finalement à un seul point en faveur du VO 262 du grand Eliott ( celui que tout le monde reconnait sur le quai de Seine ) devant le Conflans saint Honorine , le F15, le VO 37 et le Cormeilles en Parisis, le 213 n’ayant pu démarrer suite à un conflit interne à ses drisses de mat.

Un grand merci à Jeanine, Georges et Yves pour le comité de course et la sécurité des concurrents.

les SNF étaient aussi représentés à Enghien pour la dernière étape du championnat départemental challenge, LEGRAND THERY GONDOUIN par un vieux routier sympa des SNF à l’esprit toujours jeune, Jean qui, en laser, pour cette régate justement de lasers, s’est classé 6eme, tenant la dragée au vieux briscards du département et aux jeune loups du lac.

Rendez vous la semaine prochaine pour la dernière régate d’octobre si la pénurie d’essence et la météo nous le permettent.

Le Conflans Sainte Honorine avec son superbe jeu de voile taillé par Jean Chevalier