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Affluence pour les entraînements du samedi 08 octobre et belles régates le dimanche avec l’été indien

Affluence pour les entraînements du samedi 08 octobre et belles régates le dimanche avec l’été indien

Affluence des grands jours malgré un vent modeste et capricieux le samedi 08 octobre, mais le retour de l’été indien avait motivé les pratiquants, heureux de profiter du beau temps. Benoit surveillait la totalité de la joyeuse flotte des 9 Open Bics , François et Alexandre entraînaient 8 lasers, après un petit cours théorique bien utile en début de séance. 3 VO et le F15 étaient aussi de sortie pour une croisière côtière vers le méandre. Le vent régulier du nord entraîna d’abord la flotte vers l’église de la Frette pour se faire beaucoup plus discret par la suite . A noter le retour de la technique du départ de plage spontanément employée à plusieurs reprises par une laseriste avide de nouveautés. Les deux petites manches d’initiation à la régate en fin de séance provoquèrent une certaine désillusion pour Alexandre devancée par une super Juliette, pendant son quart d’heure de gloire nautique .

Les traditionnels goûters de fin de séance sont aussi des occasions festives à ne pas manquer et le gâteau d’anniversaire d’ Inès déchaîna l’enthousiasme des nombreux navigateurs d’Open Bic qui plus tard accorderont peut être plus d’importance dans leurs souvenirs à cet événement qu’aux joies de la navigation.. .

Côté régates, la n° 4 de la rentrée a tout de même réuni 6 équipages , 5 en Vo plus le F15 avec tout ce qu’il fallait pour assurer sa réussite, un comité de course, des conducteurs de bateaux de sécurité et du vent.

Il va faire beau

Un nombre restreint de concurrents peut faire penser à une compétition facile , en réalité, il n’en est rien car les duels personnels n’en sont que plus acharnés.

Le vent du sud qui descendait la Seine était le signe d’un parcours sélectif avec des arrivées assez étalées alors qu’une direction nord du vent aboutit immanquablement à des passages de bouée groupés ( et bruyants) en égalisant les chances.

Retenons trois manches courues le matin, avec un premier départ impitoyable côté timing, Eliott et son barreur, en retard de préparation n’eurent d’autres solution que de se jeter sur la ligne près du comité pour faire le trou presqu’à l’insu de leur plein gré en doublant le reste de la flotte concentré au centre du fleuve. Leur parcours fut euphorique jusqu’à la bouée de près, marqué par une tentative d’envoi de spi réduite à la seule drisse, bientôt en tête de mat au grand dépit de l’équipage qui dut se contenter de croiser le foc. Une enquête est toujours en cours au sein de l’équipage, pour déterminer l’origine des déboires, avec un équitable partage des soupçons entre équipier et barreur d’une égale mauvaise foi.

Une tentative d’envoi de spi enfin réussie à la grande satisfaction de l’équipage du VO 262

Lors de la seconde manche,profitant de l’ambiance suspicieuse qui régnait chez l’équipage adverse, Gonzy prit un départ de rêve mais sans imagination car odieusement copié sur les vainqueurs de la première manche. Il se permit même de toucher la bouée de près, de réparer sans s’écarter en gênant ses concurrents immédiats qui ne manquèrent pas de le lui faire remarquer, et enfin de réparer convenablement cette fois ( rien que pour les narguer) puis de remporter la manche avec le titre de régatier le plus honnête du jour.

La troisième manche après repêchage d’une drisse de spi ne changea pas grand chose à l’attitude de l’ambitieux Gonzague à nouveau hauteur du meilleur départ dans une risée trouvée on ne sait comment. Cette fois chez son adversaire favori, il apparut que le tangon de spi avait été oublié à terre nuisant au rendement d’un envoi du dit spi dans une ambiance morose.

« Les pauvres ils se croient à la « coupe Raymond »… soupirait on au comité de course ( private joke réservée aux lecteurs réguliers de cette chronique).

Trois manches le matin, c’était déjà pas mal , et tout le monde avait faim, d’où la pause restauration si appréciée.

L’après midi, la suite des hostilités fut marquée par une succession de duels au plus près , avec des fortunes diverses pour les protagonistes qui ne pouvaient pas déterminer un côté de fleuve franchement favorable, et de longs bords de vent arrière pas vraiment décisifs. Gauthier passait souvent la première bouée en tête, ensuite Gonzy ne lâchait rien , coursé par François et Eliott, tout le monde étant parfois doublé par l’équipage du F15 de Claude et léo toujours aux aguets , chaque bateau étant et bien sur sous-venté par Dominique qui s’accrochait.

Le défilé des voiliers en plein cœur du village

Bref pas de domination décisive, mais l’équipage du VO 262 avait retrouvé ses esprits en même tant qu’un tangon et une drisse de spi en état de marche, ce qui lui donna une certaine vitesse au vent arrière pour grappiller les quelques mètres qui lui manquaient pour doubler son concurrent historique, par un bête mais efficace contrôle, tout en laissant parfois filer en tête le F15 aux aguets.

Saluons l’arrivée de Léo et Jamie dans le monde cruel mais oh combien exhalant des régates frettoises ( d’accord ce n’est qu’une formule convenue , un genre d’élément de langage un peu démagogue pour flatter l’égo du régatier débutant , mais c’est sincère.).

le classement se joua finalement à un seul point en faveur du VO 262 du grand Eliott ( celui que tout le monde reconnait sur le quai de Seine ) devant le Conflans saint Honorine , le F15, le VO 37 et le Cormeilles en Parisis, le 213 n’ayant pu démarrer suite à un conflit interne à ses drisses de mat.

Un grand merci à Jeanine, Georges et Yves pour le comité de course et la sécurité des concurrents.

les SNF étaient aussi représentés à Enghien pour la dernière étape du championnat départemental challenge, LEGRAND THERY GONDOUIN par un vieux routier sympa des SNF à l’esprit toujours jeune, Jean qui, en laser, pour cette régate justement de lasers, s’est classé 6eme, tenant la dragée au vieux briscards du département et aux jeune loups du lac.

Rendez vous la semaine prochaine pour la dernière régate d’octobre si la pénurie d’essence et la météo nous le permettent.

Le Conflans Sainte Honorine avec son superbe jeu de voile taillé par Jean Chevalier
François