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Une régate mémorable le 18 septembre à La Frette

Une régate mémorable le 18 septembre à La Frette

D’habitude les frettois reprennent en douceur les compétitions, courant septembre. Tout commençait donc conformément à la tradition
avec un doux zéphyr ,en ce beau dimanche ensoleillé pour les équipages des 9 bateaux inscrits, .

Le rendez vous était à 9 heures mais chacun avait pris son temps et le départ de la première manche fut donné à 11 h30 avec un vent modéré, bien orienté remontant la Seine et relativement régulier.

Grace à un beau départ tribord , l’ancien bateau de Michel Moreuil le VO 262 de François et Eliott mena toute la manche et franchit en premier la ligne d’arrivée. Cette manche gagnante est donc dédiée à la mémoire de Michel.

Une deuxième manche pré apéritive fut lancée dans des conditions de vent moins évidentes avec beaucoup de tourbillons et de refusantes, ce qui permit aux trois laseristes et au yoliste de se refaire une santé, après quelques renversements de situations, et à notre barreur extraterrestre Brice de remettre les pendules à l’heure.pour faire voir qui était le patron.

Alors que les régatiers savouraient leur pause déjeuner bien méritée, la Seine commença à se couvrir de moutons, infaillible signe pour les observateurs avertis, d’un vent qui forcissait . ( au passage, si vous ne comprenez rien à l’observation des vagues, jouez plutôt plutôt du bridge..) Pas de panique pour les équipages de Vent d’ Ouest et de F15 bien lestés qui pouvaient affronter les embruns sans risque de dessalage, mais quelques bouffées d’adrénaline pour les barreurs de Laser, de Yole Ok et de 420.

Vous résumer l’après midi, et les 5 manches restantes, c’est évoquer: des plannings ébouriffants, des empannages risqués et des dessalages à gogo pour les barreurs de dériveurs. Une mention spéciale est attribuée à Alexandre pour ses nombreuses cascades et les embrouilles systématiques de ses concurrents.

Une autre mention est attribuée à Tiphaine, victime d’un blocage d’empannage sournoisement concocté par Brice au planning et au vent arrière,avec dessalage en guise de bouquet final . Ce fut aussi un numéro de musculation épuisant pour le retour de super Gauthier sur une puissante yole OK .

A l’arrière les quillards se battaient sereinement entre eux avec des pointes de vitesse émoussées par l’accumulation d’algues dans les safrans. François et Eliott essayaient aussi vainement que régulièrement d’établir le spi sur des bords de vent arrière trop courts. Gonzague menait avec Brio le VO 168 Conflans sainte Honorine dans l’espoir de battre à chaque manche son grand rival historique orange, le VO 262, Dominique sur le Ville de Cormeilles brillait en tête jusqu’à la première bouée, et s’en contentait modestement ensuite, pendant que Claude et Jean-François s’efforçaient de placer le F15 en tête dès qu’ils le pouvaient.

Le plus méritant d’entre nous était sans aucun doute Dominique 1 douché en permanence en newmatic dans les vagues et les embruns.

Au bout de 7 manches Jeanine mit enfin un terme aux efforts musculaires éprouvants des navigateurs rompus .

Les résultats provisoires en temps réel donnaient Brice en laser vainqueur devant le quillard d’ Eliott et François ,sans pouvoir dire alors ce que donneraient les temps compensés..Après calcul de ces fameux temps compensés , Brice restait le grand vainqueur intouchable ( sauf par Gauthier avec son étrave sur son liston) , mais cette fois Gauthier et Alexandre, alors que le meilleur quillard le VO 262 ne se classait que 4ème devant le F15 et les autres VO .

Mais l’inestimable trophée de cette régate, la Coupe Raymond ,ne revient pas au vainqueur , mais à l’auteur de la manœuvre la plus improbable du jour. Aussi après délibération d’un jury partisan hâtivement constitué de façon approximative , ce fut Jean pour son inoubliable passage de bouée amont sans dérive en 420 dans les herbiers qui fut déclaré gagnant .

Pour mémoire la coupe Raymond a été instituée en souvenir d’un sociétaire et ami incomparable Raymond Legendre , réputé pour sa convivialité , qui participait à toutes les régates sans trop avoir l’esprit de compétition. Raymond manque toujours autant à tous ses amis depuis 2005.

La préparation des bateaux, ou le calme avant la tempête

François