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26 juin : retour de la régate départementale frettoise

26 juin : retour de la régate départementale frettoise

Ce dimanche 26 juin, après deux ans d’absence la régate départementale frettoise a enfin repris possession du fleuve .

Bonne participation pour cette reprise avec 10 concurrents en laser et 1 équipage en F15, un dériveur double à la dérive coincée pour la circonstance.

Pour faciliter la participation extérieure , le club avait mis 3 lasers à disposition des coureurs de la SNE ; Emmanuel, Jean-François et Véronique qui s’étaient déplacés.

L’épreuve aurait pu bénéficié d’un vent à la hauteur des grandes espérances des coureurs mais le parcours a été bouclé par la grande majorité des concurrents, non sans difficultés, parfois , telle est la loi cruelle des vents faibles du sud sur notre belle rivière.

Une sévère rivalité a opposé pendant ces 4 manches les ténors frettois Brice,et Manu chacun venu avec leur bateau ultra moderne, leur forme éblouissante et leur expérience laseriste à nulle autre pareille, c’était aussi le come back tant attendu de Gonzy sur le bateau fétiche de sa gloire passée.

Gautier, yoliste convaincu , espérait courir en laser sous un faux nom, ce qui n’a pas été possible pour des raisons diverses et variées étrangères au légitime orgueil d’un barreur humilié par cette infidélité passagère à son bateau fétiche. Pablo et Timéo disputaient leur première régate départementale dans des conditions techniques extrêmement difficiles pour des régatiers débutants, vent faibles et irrégulier descendant, avec une concurrence de très haut niveau composée d’une majorité d’anciens champions du Val d’ Oise. Mais ils ont pris tous les départs accumulant ainsi une certaine expérience à l’insu de leur plein gré… Bravo pour leur persévérance.

François soulagé d’une bonne partie de l’organisation, en a profité pour tenter à l’arrache un improbable retour au laser sur un bateau largement amorti qu’il avait remis en état avec Yves il y a bien des années. Comme lui a fait remarquer un ami bien intentionné , « quand il parle en années c’est par dizaines », mais avec des amis comme ça , on n’a pas besoin d’ennemis…

Nos invités se sont bien défendus, en experts des risées du lac d’Enghien mais sans la petite touche exotique du croisement des péniches.

Nous avons pu courir 4 manches dans ces conditions, la dernière a été marquée par un passage de bouée de vent arrière, caractérisé par la faible distance entre la dite bouée à virer et la berge agrémenté de bateaux logements .Même avec la traditionnelle erreur de parallaxe , il devenait évident pour le troupeau de lasers au vent arrière en route inexorable vers la marque , que la place suffisante n’y était pas pour tout le monde au vu de la concentration nautique en cette heure de pointe. Un cas d’école infernal pour un arbitre de club déchiré entre la priorité à la marque ou à l’obstacle.

Après les hurlements d’usage, tout le monde s’est plutôt bien sorti des conséquences de la bouée dérivante avide de berge , à l’exception d’un concurrent nostalgique de la Yole Ok que je ne nommerai pas
( pas la Yole Ok, le concurrent) et d’un autre personnage qui exerce de hautes fonctions au sein du club de La Frette mais qui n’a pas souhaité non plus dévoiler son identité. Donc G. (appelons le ainsi) à l’extérieur de la bouée s’est trouvé stoppé dans son élan par une sournoise demi-tonne de goémon séquanais qui garnissait la ligne de flottaison d un bateau logement.

Profitant de l’aubaine et par la même occasion, il coinça F. ( voir plus haut dans le texte) contre le dit bateau logement. Appliqué à dégager méthodiquement son frêle esquif des algues maudites , G. n’entendait pas laisser partir F. toujours coincé entre son laser, la péniche et l’amas d’algues vertes , avant d’avoir achevé son fastidieux carénage.

C’est pourquoi , il est probable que La réflexion de F.à priori courtoise, mais teintée de sous entendus meurtriers, n’était pas le reflet d’un élan authentiquement sincère. « Surtout ne te presse pas, vas y prends ton temps, y’a pas le feu au lac… » Ce n’est pas que F. soit spécialement rancunier, mais il effectua après ce pénible épisode, un marquage d’anthologie au près jusqu’à la ligne d’arrivée pour gratter G.

Résultats des courses , Brice coiffe encore une fois Manu , le Poulidor du Laser, éternel second sur la ligne, devant Emmanuel de la SNE et Gonzague des SNF « au bout de sa vie » et au pied du podium .

Un grand merci à Yves, Jeanine et Jean-Loup pour la sécurité de la régate et le comité de course.

François