PROCHAINS ÉVÉNEMENTS DE JUIN AU CLUB
LE 21 JUIN FÊTES DU SPORT AVEC ESSAIS ET BAPTÊMES DE VOILE SI LE TEMPS LE PERMET.
LE 28 JUIN BBQ EN SOIREE 19 H
LE 29 JUIN REGATE DEPARTEMENTALE A LA FRETTE

DESCENTE DE SEINE DU 15 JUIN 2025
La version 2025 de la descente de Seine qui aurait du être la quarantième, hors annulation en raison de l’inondation de juin 2016 et de juin 2020 pour covid, a connu une participation frettoise honorable avec cinq bateaux comme en 2024, mais avec cette année, uniquement des quillards , Les VO Ville d’ Herblay, Corneilles en Parisis, Jack Mathurin et Paul Fischesser plus le F15 et son équipage mixte.

Rendez vous respecté à 8 heures au club pour un départ à 09 h 20 en remorque derrière les deux newmatics pilotés par Yves et Frédérik . Arrivés le long des quais déserts du club de Montesson vers 10 heures, nous n’avons pas de remorquage à effectuer car les bateaux sont déjà partis. Notre remarque moqueuse du style « Vous ne vous êtes pas réveillés? » tombe à plat, lorsque la vigie du CVBS nous demande, constatant notre retard, si nous avons eu une panne.
Cette année , le club du Pecq avait respecté son programme avec une précision suisse , ce qui fait qu’avec notre arrivée tardive, nous avons manqué le briefing. Consolation car après le petit épisode de bruine de la remontée de bruine, il n’y avait pas encore de vent sur la ligne. Mais du coup, pas possible de régulariser la situation des oublieux sans numéro de voile.
Une quarantaine de bateaux, cette année était réunie au Pecq, ce qui constitue une participation convenable, avec un peu moins d’habitables que d’habitude, mais plus de dériveurs et presqu’une vingtaine de quillards répartis presque équitablement entre VO et F15 ainsi qu’un Mini J.
les prophètes intraitables, vissés sur les sites météos de la toile, avaient prédit une édition sans spi nécessaire (j’ai gardé les preuves!) en raison du vent du nord prévu. Avec une légère variante constatée dans la vraie vie, le spi s’est finalement révélé être un atout précieux , ce qui relativise la valeur des prévisions des prophètes en pénalisant cruellement quelques équipages trop crédules.
Première manche au déroulement classique d’une course en accordéon par vent faible avec tourbillons, démarrages, échappées suivies de regroupements , « Les premiers seront les derniers » , en remerciant le Dieu du courant pour espérer atteindre Montesson

C’est dans ces conditions qu’on peut observer scientifiquement les caractères et faire un peu de tri dans le monde cruel et passionnant des régatiers . Ce serait un régal pour une thèse de psychologie mais je crois que rien d’essentiel et de vraiment concluant n’a encore été consacré au sujet .
Il y a le style « scène de ménage », barreur et équipière (ou l’inverse si vous préférez) ne se ratent jamais. Toute contrariété est bonne pour rabattre son caquet à l’autre membre de l’équipage, dans une ambiance de règlements de comptes, entretenue avec obstination. Un nœud mal placé , un choix tactique discutable, une arrête dans le poisson un os dans le jambon, tout finit par s’ébruiter pour la plus grande joie des autres équipages par un puissant réglage des décibels des cordes vocales.
Plus discret et aussi,nettement plus classe, l’équipage où figure une éminente personnalité, respect réciproque des membre de l’équipage , calme et concentration , échanges courtois avec les autres équipages en cas de regroupement , avec une touche d’humour dans les dialogues , un autre monde, vous dis je !
D’autres équipages paraissent nettement plus zen , la confiance fait partie du forfait, on ne s’énerve pas, ça ne sert à rien , c’est du temps perdu , bref le mot d’ordre c’est « self control ». Ce genre d’équipage a généralement quelques années de navigation commune quelle que soit sa composition. Le monde du silence en quelque sorte.
Il y a aussi l’équipage de copains de la même génération, qui régate occasionnellement sans autre ambition que celle de participer à la fête, de coller au maximum à ceux qui se débrouillent. Une ambition parfois « remise dans le caisson » après quelques déboires tactiques, et remplacée par celle beaucoup plus simple de terminer la course. NB: ce genre d’équipage généralement amical et convivial est friand des dialogues de « l’équipage scène de ménage » évoqué plus haut. Quelques réparties à la Audiard font leur bonheur pour la journée, consolidant leur bonne humeur naturelle.
Le barreur joyeux et exubérant, quant à lui, aime faire partager ses réflexions. à voix haute. Il vous casse un peu les pieds pendant la régate, avec des commentaires qu’on ne lui demande pas dès qu’il se rapproche,un peu dans les épisodes accordéons. C’est un peu le Séraphin Lampion du yachting qu’on aimerait voir plus loin pour ne pas l’entendre quand on a a besoin de concentration, même si on se revendique, à tort ou à raison, de la catégorie zen .
le barreur butté est un autre spécimen, vissé dans ses certitudes, comme un taquet sur un caisson, profitant de la masse de son bateau, il ne changera jamais de cap, et récitera d’une voix ferme après l’inévitable choc entre bateaux, épisode dont il a l’habitude , les pires inepties pour justifier l’injustifiable, à fuir à tout prix quand le recentrage est possible.
Bon, vous l’avez compris, les équipages, les régatiers, c’est un peu comme les schtroumpfs et un modeste article ne suffirait pas à les catégoriser.
Revenons à la régate dans les conditions évoquées plus haut, je résume, après une heure trente, arrivée de deux ou trois grappes bien compactes de bateaux groupées au vent arrière à Montesson , le cauchemar d’un comité de course, ce qui entraînera plus tard, quelques désillusions de coureurs injustement oubliés , le spi cachant leur numéro, mais le recours à la vidéo dans une société où tout le monde est cinéaste peut rétablir une chronologie.
Halte à Montesson, mouillage rock and roll, on n’a pas l’habitude sur le fleuve, grappin scientifiquement coincé dans des morceaux de moquette tapissant la vase depuis au moins, plusieurs siècles , apéro réconfortant , et enfin deuxième manche.
Comme dans la fable, rien ne sert de courir, il faut partir à point , tant pis pour les simulations laborieusement établies par ordinateur depuis plusieurs semaines, car le vent était aussi capricieux qu’à la première manche. Il fallait une fois de plus savoir pratiquer l’art du recentrage, lancer le spi brièvement et judicieusement, et profiter des indications tactiques précieuses de son équipier (zen et observateur, de préférence). Il fallait aussi un moral d’acier pour gérer les regroupements » injustes » succédant « aux talentueuses échappées objectivement tant méritées ».

Pour finir entre quillards, les F15 dans ce type de petit temps ont largement profité de leur faible poids et de leur quille biscornue, pour prouver, une fois de plus leur évidente supériorité en vitesse sur les Vent d’Ouest , le tout aggravé par un temps compensé plus favorable. ( Je sais de quoi je parle avec objectivité puisque je barre un Vent d’Ouest !). Malgré un regain de vent dans la ligne droite vers la frette, avec un bon vent soufflant au près, les VO n’ont pas pu combler leur retard.


Les résultats affichent tout de même quelques satisfactions pour notre beau club de La Frette, Claude et son équipière Caroline seconds en quillard sur F15 doublent tous les autres F15, mais se font doubler au classement général par l’ami Pierre Denis en Mini J et en grande forme après calcul des handicaps. ( Je ne dis pas que ça venge le temps compensé objectivement défavorable des VO par rapport aux F15, mais un peu quand même..)

Le VO Paul Fischesser d’abord annoncé 12eme au classement général des quillards a finalement obtenu un reclassement à la 8eme place après demande de rectification prouvée par vidéo . François et Eliott avaient franchi la ligne premier quillard en temps réel à la première manche et espéraient donc mieux. (On a beau se revendiquer comme régatier de la catégorie zen, faut quand même pas pousser ! )
Un grand merci aux conducteurs des bateaux de sécurité très pros, Fred et Yves pour leur présence et leur amitié , à Caroline,Stéphane et Jeanine pour la buvette, à Didier et Jean au comité et au drone pour les photos, aux copains du club et à mon équipier habituel pour son efficacité, son calme et son humour .




PARDON DE LA BATELLERIE DU 14 JUIN 2025
le club a participé cette année encore au pardon de la batellerie pour sa 66 eme édition.
Cette participation est le fruit logique du rapprochement entre les SNF et le CYC (le club de voile de Conflans ) opéré à partir de 2010 par les présidents des deux clubs, à l’époque François Perche et Benoit Thibert.
La participation au pardon aux couleurs du club frettois a commencé depuis quelques années avec tenue d’un stand toute la journée avec Benoit et avec des baptêmes de voile l’après midi , une présence bien intégrée dans l’ensemble des activités fort nombreuses de cette grande fête.
Didier Bouton le président du club, a remercié tous les participants à ce moment phare de la vie du club et déclaré que « Ce déplacement sur Conflans dont nous sommes les habitués contribue à notre visibilité auprès de la municipalité qui nous le rend bien par des subventions conséquentes (financement d’achat de bateaux notamment). il indique que c’est aussi une bonne occasion de faire des rencontre lors des baptêmes de voile avec des personnes qui autrement ne seraient jamais montées à bord d’un voilier. »
Fabienne , Camille, Jean-François, Quentin et Didier se sont investis dans l’aventure des baptêmes cette année , en remorquant les Deux Vent d’ Ouest avec nos deux newmatics confortables jusqu’à la halte de Conflans , celle du bac promenade. François les a rejoint en vélo vers 18 heures.
Fabienne s’est chargée d( accueillir et d’équiper en gilets de sauvetage la foule des candidats aux baptêmes, Didier et Quentin ont géré les arrivées , départs, embarquements et débarquements sur les pontons, Camille assurait la sécurité et le remorquage des voiliers sur l’eau, pendant que Benoit et Jean François assuraient sans discontinuer les tours de navigation de la bonne centaine de baptisés .
Le jeune Lionel et Jules avec son meilleur copain put même bénéficier discrètement d’un tour de bateau à moteur grâce à son lien de parenté avec une personnalité pédagogique du club et l’amitié d’un ami de son père.
l’occasion pour eux de voir sur l’eau par cette belle journée ensoleillée, plein de bateaux ornés de drapeaux et même deux drakkars .
le retour de la flottille au club se conclut vers 20 heures et c’est à 21 heures que Benoit termina le déménagement de son stand après réouverture des grilles.
PREMIERS ESSAIS DU MINI J frettois , le samedi 31 mai
Petite, mais belle séance de voile en ce samedi 31 mai avec quelques dériveurs , quelques quillards et quelques paddles pour bien profiter de cette journée estivale.
La semaine précédente quelques anciens du club, avaient mis en place le système de direction pédestre du gouvernail , ce qui fait qu’après la mise au point du haubanage, le matage de ce frêle esquiff , réplique miniature des légendaires 12 mètres j de la coupe de l’ America, pouvait être envisagé .
Didier et Brice se sont donc collés à la réalisation de cet objectif après un grand jeu de piste pour trouver les bons boulons de fixation de barre du pied de mat.
Quelques tâtonnements plus tard, dus au fait que c’était la première rencontre entre le mat et le bateau, le MIni J commençait à prendre fière allure .
C’est donc en toute fin de séance qu’ont eu lieu en toutes discrétion, les premiers essais dans une très légère brise thermique;
C’est François qui inauguré le prestigieux voilier avec quelques hésitations concernant la tenue de l’écoute , soupçonnant un petit manque de poulie quelque part , suivi de Brice et de Didier . Notons l’aide indispensable et décisive du photographe jean Yves qui a fourni gracieusement son casque de vélo pour protéger de la bôme le crane des barreurs de grande taille.
Commentaires ravis de tous les pilotes d’essai avec promesse d’un baptême digne de ce nom dans quelques séances en présence d’un peu plus de monde.
Coupe Michel Moreuil du 25 mai 2025
Première régate à domicile de la saison pour notre club de voile, régate dédiée au deuxième président des sports nautiques Michel Moreuil président de 1985 et 1992 et réalisateur des grandes améliorations des infrastructures de fonctionnement du club.
Dans l’ensemble, les conditions de vent étaient plutôt en mode tourbillon, sans direction bien précise.
Mais ces conditions de vent aléatoires n’ont pas découragé les 11 concurrents répartis sur 5 vents d’ Ouest, 1 F15 et 1 laser standard.
Malgré les risées changeantes, les calmes , et les tourbillons, aucun équipage n’est devenu fou pendant cette régate malgré les craintes exprimées par un corps médical aux aguets.
les 6 manches âprement disputées, avec un petit mieux directionnel l’après midi , ont été dominées par Manu en laser, Brice tout seul sur le fantastique VO gris 287 , et l’équipage François/Eliott sur le ville de La Frette, lors des arrivées en temps réel . trio d’arrivée dans l’ordre confirmé après la saisie des résultats sur Freg .
Claude sur le F15 suivait toujours pas très loin et c’était la première régate pour Nicomède sur le VO Agglo Val Parisis .
Un grand merci aux organisateurs , aux conducteurs des bateaux de sécurité avec Yves et Camille , à jeanine au comité de cours et aussi à notre président pour le dépannage express de l’ agglo au safran provisoirement coincé avant la première manche.
Prochaine régates: Cergy et la descente de Seine le 15 juin.
Belle reprise de navigation ce 5 avril par un temps estival
Du soleil , un ciel bien bleu et un peu de vent presque bien orienté, le club de voile a réussi sa reprise d’activités nautiques avec une vingtaine de voiliers sur son plan d’eau par ce très beau samedi d’avril.
Alexandre était la pour entraîner les six laseristes de retour au bercail , avec une séance d’essai pour un transfuge du catamaran désireux de pratiquer la voile en weekend près de chez lui et pas seulement en vacances.
Benoit avait retrouvé une bonne partie de sa joyeuse troupe jusqu’à lors très occupée par les anniversaires des un et des autres , mais Téo était à nouveau présent avec sa bande , Mattéo était de retour , ManelleL, lisa et une amie complétaient la troupe ; les deux athlètes avaient enfilé leur couche, traduisez culotte »s de trapèze pour martyriser un Equipe .
Les Vent d’ouest ont bien profité de la zone voile de navigation pour pousser jusqu’à la nouvelle Marina de Cormeilles , les bateaux de La Frette, Cormeilles et Herblay étaient de sortie ainsi que le Flying.
Beaucoup moins de problèmes d’accastillage cette année sur les Vent d’ ouest, mais une grosse déception à propos des vide vites. Malgré la mauvaise foi évidente d’un ancien président du club, qui n’aurait pas utilisé le bon tube de rubson périmé, force était bien de constater qu’il y avait encore des fuites pour remplir les fonds des bateaux . Les explications de l’ancien président assurant qu’il s’agissait de toute évidence de l’accumulation des larmes de joie des barreurs pour leur première sortie n’ont visiblement pas convaincu grand monde.
Faute de scotch, mais avec quelques coupes d’écope, il semble que malgré tout les sorties en quillards aient été appréciées, particulièrement par Aurélien et son fils Nono six ans qui a fièrement pu barrer le ville de La Frette près de la frontière de Cormeilles en Parisis , la lointaine et mystérieuse cité voisine qui a enfin reconquis le fleuve.
Rendez vous samedi prochain pour la prochaine séance .

Descente des quillards et pré reprise des entraînements du samedi, ce 29 mars 2025
Dès l’aube, enfin vers 9 heure du matin, l’élite de la vieille garde des SNF était déjà attablée devant le café made in snf (avec cafetière à filtre permanent pas encore jeté dans la poubelle) et les croissants apportés par Jean Yves.
Après ce réconfortant préalable , quelques regonflages de pneus de remorques et l’ouverture des grilles, Georges Aribaud (un grand merci Georges , ton tracteur moderne est un peu plus carossé que celui de feu mon ami Claude Jolly) commença sa série de remorquages des 6 vent d’ouest précautionneusement extraits du hangar par la dynamique vieille garde des divers Jeans (luc, Yves, par exemple) , Georges, Dominique, bientôt rejointe par la force et la jeunesse incarnées par Jean-Paul et Karine.
Faire passer nos précieux Vent d’ Ouest de la plate forme du hangar à la route ,nécessite un peu de retenue et une surveillance assidue de la circulation, ainsi que la constitution de deux équipes, une en haut près de la route, et une autre en bas sur le quai.
En fin de matinée, grâce à la douzaine de présents , les objectifs étaient atteints , les Vent d’ Ouest étaient descendus sur le quai ainsi que les newmatics pour tenir compagnie aux dériveurs réinstallés la semaine précédente, les bateaux de sécurité avaient retrouvé leur remorque et le hangar pouvait se prêter à la réinstallation des vestiaires.
Pendant qu’une équipe de nettoyage se consacrait à la réinstallation des vestiaires , l’après midi, une autre équipe se consacrait à la ré installation scientifique des safrans (Jean-François est un spécialiste mondialement reconnu du remontage de safran de VO) des chaines et des cadenas sur le quai en jetant des regards torves et envieux (déformant leurs visages d’habitude si beaux) aux navigateurs d’Open bic, de Topper et de Laser surveillés par Benoit . faut dire qu’ils avaient l’air de bien s’amuser sur l’eau.
Léo (après usage de sa force légendaire au service du collectif dans le hangar) testait consciencieusement la nouvelle voile compatible de Laser standard, croisant un Christopher exemplaire au rappel (et sans mains dans les poches!) en Open bic ainsi que Sacha et Timeo au planning et aux décibels en Topper. Un bon vent du nord remontait la Seine, Melene avait un peu de mal en Open Bic en raison de l’absence imprévue d’un bouchon selon nos dernière informations. « C’est ballot! »commenta un ancien président du club .
Un épuisement certain ayant gagné les troupes, après ces dures activités , dans le hangar, sur le quai et sur l’eau , un regroupement général dans la douce chaleur du club house s’opéra spontanément vers 17 heures. Les anciens agglutinant au bar et les juniors autour de la grande table, parce que le bar est un peu haut pour eux et qu’il y a plus de victuailles avec des glucides sur la table .
Auparavant Benoit , accompagné de deux remarquables athlètes Sacha et Timéo (1 m 90 et 95 kg chacun) avait descendu la Cuve de contrôle de grue en bonne place sur le quai, parce que des anciens arguant de l’usure de leurs vieilles vertèbres trouvaient que ça pesait de plus en plus lourd au fil des ans.
Prochain RDV pour tout le monde pour naviguer le samedi 5 avril, nous aurons d’ici là rematé quelques Vent d’ ouest.
Première étape de la descente des bateaux, ce samedi 22 mars
Pour des raisons d’efficacité, nous avions un peu décalé de 10 h à 14 h, le rendez vous de ce premier samedi de descente des dériveurs.
Ainsi quelques anciens venus le matin ont pu préparer l’outillage nécessaire à l’assemblage des mises à l’eau, remettre également chaines tauds et cadenas à disposition des dévoués sociétaires pour stocker à nouveau sur le quai, Open Skiffs (ex Open bic), Lasers , Equipes et le Topper.
Après le traditionnel moment d’angoisse des organisateurs à 14 heures en attente éplorée d’une foule de sociétaires manquant à l’appel, l’humeur générale s’est ensuite nettement améliorée avec l’arrivée au fil de l’eau de 25 personnes qui ont permis de réaliser les objectifs de l’après midi.
« Une belle après midi efficace pour cette descente des dériveurs ,petits et grands » a déclaré Didier notre président, « lumière de la Seine », « génie des berges frettoises « , « guide suprême du Moth Europe ». (je sais, ça fait un peu obséquieux, mais les compliments, ça améliore le relationnel et j’ai un service à lui demander..)
La pluie du matin qui effrayait le marin (d’eau douce, sur notre fleuve bien aimé) avait fait place à un soleil radieux l’après midi. Pendant que l’élite du Laser s’activait à la mise en place scientifique des dériveurs par numéro croissant en bas du quai, l’ élite des juniors découvrait avec enthousiasme l’usage, jusque là inconnu pour eux, des balais-brosses des serpillières et du produit vaisselle pour nettoyer les Equipes.
Il suffit parfois de peu de chose , pour faire le bonheur des gens quand ils daignent lever la tête de leurs écrans.
Une fois réglés, après de longues mais franches et fructueuses négociations , les prémices d’une possible crise diplomatique dans l’ordre d’alignement des dériveurs privés , crise due à la précipitation manœuvrière d’un jeune équipage en déficit d’information placière, une vingtaine de bateaux étaient alignés sereinement sur une moitié de notre beau quai.
Prochaine Etape, samedi prochain mais cette fois dès 9 heures du matin, pour la descente des quillards.