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Descente de Seine du 14 juin

La fameuse descente de Seine, la  « régate parcours-côtier » qui réunit les flottes des clubs de voile de la Frette de Montesson et du Pecq a réunit  cette année près de 70 équipages le dimanche 14 juin pour son édition 2009.
Les dix bateaux frettois ont été pris en remorque à 9 heures le dimanche matin par l’ex ravitailleur « le Neptune » et sont arrivés au Pecq vers 10 h30 pour rejoindre le reste de l’armada   fluviale.
Les départs des différentes séries, croiseurs dériveurs et Vent d’ouest se sont échelonnés jusqu’à 11 heures.
La première étape entre le Pecq et Montesson s’est déroulée dans des conditions anticycloniques sous un soleil radieux mais sans beaucoup de vent.
L’accueil de nos voisins et amis du CVBS a été particulièrement apprécié à l’heure du déjeuner et les concurrents sont repartis en 3 vagues vers deux heures pour le port de la Frette.
Le premier arrivé sur le quai de la base nautique Robert Legrand fut le croiseur de Gilles Mace,  le président de l’YC Pecq, vers 16 heures suivi de toute la flotte dans un grand moment de silence sur le fleuve, en l’absence d’engins motorisés.
Les concurrents assoiffés ont fait honneur aux rafraichissements qui leur ont été offerts sur le quai par l’équipe des SNF. Les résultats proclamés depuis la salle  Paul Fischesser au club house ont permis de souligner la qualité sportive des concurrents frettois avec les bonnes places de Cédric Chapuis, d’Alan Thepaut et de louis Gasquet dans la catégorie solitaire, ils sont respectivement, 2eme, 4eme et 6eme , derrière le vainqueur du CVBS  Alexandre Restous.
Sont également à souligner la place de meilleur double de l’équipage Gonzague Théry -Halvard Savary et la bonne place de notre plus jeune équipage en Equipe Nicolas Thepaut et Maël Mignot 16e me sur 29.
En Vent d’ouest, le vainqueur est Claude Herbillion, président du CVBS, mais  les frettois décrochent tout de même un podium avec la 3eme place du Ville de la Frette barré par Jean- Paul Catherine et équipé par Jacques Bousquet.
Bravo à tous les participants et un grand merci à tous les sociétaires des SNF qui se sont dévoués samedi et dimanche pour l’organisation  de  cette manifestation qui  nécessite un gros investissement en travail et en temps.

Régate départementale d’Enghien du 7 juin

Il fallait une bonne condition physique et un mental d’acier  pour affronter le vent traditionnellement fort, désormais systématiquement  programmé par le comité de course, à Enghien pour chaque régate départementale.
Les conditions, toutefois moins extrêmes qu’en 2008, permirent aux 8 bateaux frettois de boucler leur parcours en 5 manches sans avarie matérielle.
Les remarquables performances en laser de Jacques, Louis et Jean lors des 2 premières manches, raisonnablement ventées, ne se renouvelèrent pas au fur et à mesure que le vent forcissait et ils durent laisser s’exprimer  les gros bras frettois l’après midi.
Gaétan trahi par une têtière de voile envasée s’efforça de nier l’évidence sur sa stabilité latérale en prétextant une obscure histoire d’autruche en cordée, escaladant son mat  armée d’un piolet pour y laisser sa commission. Comprenne qui pourra…
Alan et Brice firent un très beau duel en tête suivi d’un  François intransigeant dans le choix  de l’erreur tactique fatale  qui vous fait perdre une place.
Notons la très belle figure de free style du président frettois au vent arrière entre 2 manches, enchainant une tranche bâbord  puis une tranche tribord suivie d’une remise à plat avec lâcher de barre et d’écoute qui ne lui valut malheureusement que 9 points sur 10  de la part du juge Brice, sévère mais juste.
Ce dernier bâtit des records de vitesse dans les deux dernières manches malgré une attirance inexpliquée pour le balisage local, « que même mon étrave elle s’en souvient ».
Louis, Jean et Jacques se livraient un peu plus loin une bataille féroce pour savoir qui serait le l’incontestable recordman du dessalage au vent arrière. Je crois me souvenir que Jean l’emporta aux points, d’une ultime baignade.
Jacques connut enfin la joie, mais aussi le traumatisme psychologique de doubler François qui après lui avoir proposé  une assistance psychologique, se résolut à le dépasser  au vent, afin de ne pas aggraver sa détresse morale.
Le dernier bord de près de la régate  fut redoutable et ressembla à un exercice de survie avec de belles rafales tournantes de 30 à 40 °, ce qui obligea les concurrents à poursuivre un bord exagérément long faute de pouvoir assurer le virement. .
Chez les doubles,Gonzague équipé par Victor (1m 95, 95 kilos, remarquable athlète) navigua toute la journée  sur la tranche  « à 2m 50 de hauteur »  comme à la grande époque de la planche à voile, quand cette technique était si prisée.
Mais Gonzague et Victor ne parvinrent  jamais à inquiéter les reines du plan d’eau et du 420 qui faisant l’admiration de tous alliaient performance et élégance.
Avec 7 barreurs dans les 9 premiers solitaires sur 16 participants, les SNF ont brillamment  représenté La Frette, dans cette régate remportée par Alan Thepaut devant Brice Goineau.
Les Yoles Ok  n’ont pas pu sauver leur temps avec les bords de largue au planning, l’allure favorite des lasers, et l’ami Mathieu du CYVIA   doit se contenter de la 3eme place, une place que ne renient pas  Gonzague et Victor  en double derrière les inaccessibles sœurs Scheiwiller.

Fin de semaine bien ventée aux SNF les 16 et 17 mai 2009

Le temps était maussade mais venteux le samedi 16 et dimanche 17 mai sur le plan d’eau frettois.

En prévision de la régate départementale du lendemain 17 équipages étaient sur l’eau le samedi après midi enchainant les exercices et les manches d’entrainement sous un ciel menaçant et les directives d’un entraineur « patrickbruelien » à la voix cassée, efficacement secouru par Sandrine et le grand Nicolas.

Le lendemain nos adversaires et néanmoins amis de l’Isle Adam étant venus en force avec une dizaine de bateaux, 24 équipages s’affrontèrent pendant 4 manches.
Afin de limiter les risques d’une ligne de départ trop encombrée, 2 départs furent donnés à chaque manche, l’un pour les 18 dériveurs de l’inter série, et l’autre pour les grands Vent d’Ouest et les Open bics, ces derniers bénéficiant d’un parcours réduit mais sélectif correspondant à une longueur de quai.
Les conditions étaient techniquement très difficiles, avec le vent dans le sens du courant assez puissant suite aux récentes pluies.

En dériveur, le gros des troupes fut dominé par le Jet de Gonzague et Halvard, qui sont un peu au dériveur double ce que sont Simon et Garfunkel à la chanson.
En Yole Ok, (le dériveur « vintage » qui fait fureur au CYVIA), Mathieu l’emporta sur Gautier, Jean Paul 1er, Guillaume et Christian. Ils ne laissèrent aucune chance à Alan, l’idole (dépitée) du laser frettois ainsi, qu’à Michel le gourou du CYVIA, Camille toujours à l’écoute, l’indémoralisable Jean, Jacques le baigneur, Laurent l’historique, et tant d’autres figures mythiques de cette série dominante du solitaire. Jean Paul du CYVIA avec son Europe apporta la touche de finesse qui manque tant à tous ces rustiques bateaux solitaires.
Victor, l’un de nos grands espoir en solitaire, boucla son parcours en X4, ce que ne firent pas 2 de ses aînés laseristes un peu, mais noctambules fatigués aux plans hasardeux, beaucoup.
Le trio infernal des Open-bics fut cette fois dominé par Thomas le musclé, devant le petit Nicolas et Maël (se reporter pour ce dernier aux nuits tapageuses précédemment évoquées).

C’est scientifiquement prouvé la fête et les privations de sommeil nuisent aux performances sportives, et véliques en l’occurrence.
En VO, Fred et Georges firent une tranquille démonstration de force devant Jean Paul 2 et Dominique.
La sécurité assurée par François, Bruno et Jean Paul 2 n’eut pas à intervenir devant des barreurs experts en resalage ;
Le comité de course très pro présidé par Christian Ecourtemer assisté par Martine sut gérer habilement ses 2 régates et les utilisateurs de Freg : Gonzague, Bruno et Jean en tirer la quintessence pour imprimer les résultats dans les temps.

En conclusion, le soleil daigna enfin briller après les résultats et le pot convivial qui s’en suivit.

Un 1er mai 2009 exceptionnel sur le quai de Seine

Après un barbecue convivial qui a réuni une quarantaine de sociétaires sur le quai du club de voile, les SNF ont réalisé environ 260 baptêmes de voile lors de l’après midi particulièrement ensoleillé du 1er mai 2009. Une quinzaine de voiliers ont animé le plan d’eau tout au long de l’après midi à cette occasion, dans une ambiance estivale .

Un grand Merci à tous ceux qui ont travaillé à la réussite de cet évènement important sans ménager leur peine !

Pendant ce temps 4 équipages représentaient les SNF à l’ Isle Adam sur l’Oise  pour la première régate départementale homologuée de la saison. Pour une fois, le club frettois doit se contenter des places d’honneur avec Alan Thépaut 2ème, Gautier Aribaud 4ème, François Maréchal 6ème, en dériveur simple, alors que Céline et Jean Paul Chrismann terminent 3èmes en double.

Régate ABC Voile Cergy du 26 avril

La première régate du championnat départementale du Val d’Oise prévue le dimanche 26 avril n’a pas répondu aux espérances sportives de la quinzaine de coureurs qui s’étaient déplacés à Cergy ce jour là.
La flotte frettoise comportait un nombre limité de 4 lasers en cette fin de période de vacances scolaires peu propice à la compétition.
Le point positif c’était que la pluie prévue scientifiquement par dame Météo était aux abonnés absents, le point négatif c’était que son compère le vent l’avait rejoint sur cette déplorable liste.
Les bateaux furent tout de même gréés dans une atmosphère pleine d’espérance le matin avant la longue attente nécessaire à leur mise à l’eau.
Quelques tentatives téméraires illustrèrent une navigation au ralenti de laseristes pourtant déchainés habituellement, mais cette fois avachis dans leur cockpit, la tête dépassant d’un côté du bateau et les pieds de l’autre.
Philippe s’offrit une belle et ultime échappée sur le côté bucolique et boisé du lac à la poursuite de deux cygnes et d’une oie sauvage dépourvus de combinaison de l’équipe de France de natation, larguant ses adversaires et néanmoins amis gagnés par une inexorable baisse de détermination.
Tout cela alors que les kayakistes, eux, s’éclataient joyeusement sur la rivière artificielle.
Les conversations dans ce manque de vent lors de la pause repas ne peuvent bien évidement pas porter sur les exploits nautiques et tactiques du jour et dévient donc vers les nouveautés ou retards techniques du style mon nouveau hale bas, mon ancien stick, le raccord de gel-coat ou le vide-vite qui fuit.
Bref dans ces cas là, on s’occupe comme peut, certains attendent un concurrent, écope à la main sur un ponton pour le rafraichir, avec ce liquide qu’on appelle de l’eau alors que le dit concurrent ne rêve que de l’apéritif bien frais gracieusement offert par le club organisateur si accueillant.
D’autres attendent l’évacuation du banc de pique-nique « avec vue panoramique idéalement placé sur la jetée » mais squatté par un couple d’amoureux en pleine action, cher au regretté Brassens.
Ultime sortie des voiliers doublés par les cygnes, nuages désespérément sans vent, risées éphémères, le comité de course mit fin aux dernières illusions vers 14 heures et tout le monde remballa.
Une régate sans vent c’est un peu comme une valise sans poignée, un rhume sans mouchoir, un concours de patinage artistique sans Nelson Montfort…
J’arrête là pour ne pas être accusé de plagiat par les Inconnus.
Mais quels régatiers et quels organisateurs n’ont pas connu cette triste, mais pas si terrible tout de même, situation ?
Goutons donc le charme ambigu d’un moment de calme improvisé au soleil et remercions Nelly et son équipe pour leur bon accueil.30

1er Mai

Comme chaque 1er mai, les SNF participent à la fête de la Seine organisée par la commune. Nous reprendrons l’essentiel du programme de l’an dernier.
A cette occasion le club de voile sera ouvert à partir de 9 heures.
Le matin sera consacré à la préparation des bateaux et à la navigation des sociétaires présents.
A midi les sociétaires sont invités à participer à un piquenique-barbecue, (selon la formule traditionelle, chacun apporte son repas et ses grillades, le club offre l’appéritif et met à disposition les barbecues ainsi que le charbon de bois).
A partir de 14 h30 des baptêmes de voile seront organisés en Vent d’ouest exclusivement, mais un parcours sera aussi mouillé pour les amateurs de dériveurs qui veulent naviguer.

Information complémentaire : Le quai de Seine est sans voitures de 10 h à 19 h, vendredi 1er mai. Pour se garer tranquillement près de nos installations il est donc logiquement préférable de venir avant 10 H. Les autres stationnements possibles sont la rue Jean Lefèbvre , la rue de la Gare ou la rue Pasteur en descendant du plateau.

Pour la régate départementale à l’ isle Adam qui ne fait pas concurrence à ces activités festives, ( baptêmes en VO), cette dernière commence vers 10 heures au CYVIA sur l’Oise, et nous encourageons les amateurs de laser, yole ok , fireball et jet à s’y rendre pour défendre les couleurs du club pour cette 1ère départementale (celle d’ ABC Voile Cergy ayant été annullée faute de vent).

Ca commence fort !

Après une participation méritoire à Poses, il y a deux semaines, pour une régate régionale en laser, deux de nos sociétaires se ont particulièrement brillé ce dimanche 8 mars 2009 lors d’une régate de ligue sur la Seine à CORBEIL.
En catégorie laser radial, Alan Thepaut gagne la régate grâce à sa régularité au cours des 2 manches courues (un place de 3 et une place de 2 ), il devance Un autre concurrent frettois, président de la section belle plaisance des SNF, François Maréchal qui termine 4ème dans la même série.
Les réflexes acquis en rivière à La Frette ne sont sans doute pas étrangers à ce succès.
C’est une performance prometteuse pour la suite sur les parcours en triangle des lacs et des sablières de la région

Coupe des mousses

« Il faudrait une régate spécifique  pour les plus jeunes, enfin une  sorte  de régate vraiment à eux en fin de saison » déclara le trésorier du club.
« J’adorais, autrefois, l’ambiance détestable qui régnait chez les Optimists ! » lui répondit le président.
« Il me semble bien que tu avais marqué quelque part, régate d’Open Bic sur le calendrier ? » renchérit le secrétaire, prompt à débusquer la contradiction chez son interlocuteur.

Le président soupira, achevé par tant de mauvaise foi, avec des amis comme eux…

C’est ainsi qu’il fut  décidé d’organiser la coupe des mousses un samedi 8 novembre à La Frette, on aurait pu l’appeler la coupe Eddy Mitchell, mais la dernière séance d’une saison n’est jamais définitive.

L’organisation fut vaillamment prise en main par les membres du comité de direction, des parents et les plus dynamiques de nos sociétaires, tout ce monde apportant quelque chaleur  dans cet après-midi d’automne sombre frais et venteux.

4 Open Bic, un 320 et un 420 bravaient donc les éléments pour un parcours réduit à peine plus long que le quai avec un vent  assez fort parfois dans le sens du courant aggravant les difficultés, sous l’œil goguenard des Vent d’ouestistes et des laseristes.
Les jeunes navigateurs frettois s’ils maitrisent parfaitement leurs embarcations, sont un peu plus spontanés  dans l’expression de leurs réactions et leurs émotions, (c’est normal, ce sont des enfants.)
Cette particularité permet de les caractériser relativement facilement, un peu comme les Schtroumpfs, une référence que les plus cultivés d’entre vous sauront apprécier.

Ainsi le Schtroumpf acrobate qui dominait facilement toutes les manches d’entrainement était visiblement dans un jour sans, après avoir heurté, bille, en tête une porte du garage familial. Que faisait la cette porte ? les historiens frettois se perdent en conjectures.
Quoiqu’il en soit, le Schtroumpf acrobate rata scientifiquement toutes ses manœuvres et tous ses bords ; il réussit bien sur quelques acrobaties (c’est normal c’est un acrobate), applaudies par la foule des parents et des admirateurs en dessalant er redressant sans se mouiller les pieds, à de nombreuses reprises, mais ses performances sportives s’en ressentirent cruellement au classement.

Le Schtroumpf  hyper stable, celui qui ne dessale jamais, sut, cette fois ci, tirer son épingle du jeu grâce à sa position assise, en, toutes circonstances et à son extraordinaire contrôle d’écoute dans ce vent à rafales. (C’est normal il déteste l’eau) quelle que soit sa position de départ, il virait presque toujours en tête la bouée amont, particulièrement sélective, creusait l’écart au vent arrière et finissait toujours premier Open Bic à l’arrivée.

Le Schtroumpf musclé au mental d’acier ne se laissait jamais décourager, par l’adversité en général et les rafales en particulier. Il alternait les départs aux plannings et les dessalages suivis d’un bain glacial, sans effort apparent (c’est normal, il est très musclé) talonnant sans arrêt le Schtroumpf hyper stable, sans toutefois réussir à le doubler pour gagner.

Le Schtroumpf artiste, ayant chanté tout l’été, fait un bœuf à la batterie avec ses copains et ayant oublié l’heure, « personne m’a prévenu », débarqua en retard.
Il boucla de mauvaise grâce sa première manche, attaqua sans trop y croire la deuxième et prit un bain après une rencontre un peu brutale avec le bateau de  sécurité du grand Schtroumpf qui se trouvait sur sa trajectoire très « rock an d roll » au vent arrière, (c’est normal, c’est un artiste). Enfin, il décida d’aller se rhabiller, transi de froid malgré son scaphandre, pendant que le Schtroumpf hyper stable tournait comme une horloge suisse.

Le Schtroumpf silencieux associé au  Schtroumpf novice avait prudemment choisi le 320 en double réputé pour son confort et sa stabilité afin d’éviter les bains, il se retrouva même en tête quelques temps  sans réussir à conclure.

A la faveur de l’abandon du Schtroumpf   acrobate gelé et mal remis de sa rencontre brutale avec sa porte de garage, le Schtroumpf silencieux reprit silencieusement (c’est normal, il n’est pas expansif) la barre d’un Open Bic, alors que le  grand Schtroumpf prenait la barre du 320 avec son mètre 85 et ses 80 kilos.

Le  grand Schtroumpf put être désencastré à temps, déplié, et remplacé par le Schtroumpf champion qui riait dans sa barbe (c’est normal, il est barbu) à l’idée de gratter les Open Bic, ce qu’il réussit brillamment.

Le Schtroumpf  hyper stable, n’était pas le seul à se mettre en valeur, car la Schtroumpfette déchainée   à la barre du 420 faisait  la course en tête, faisant travailler avec une autorité associée à de désagréables et piquantes remarques son dévoué papa focquier.  Ce dernier se voyait ainsi progressivement transformé en galérien par son héritière,( c’est normal, toutes les filles font marcher leur père.)

Les parents des Schtroumpfs régatiers, contemplaient avec fierté, attendrissement ou déception leur progéniture en fonction de la qualité de ses performances comme tout parent professionnel  qui se respecte.

Les Schtroumpfs laseristes : le Schtroumpf dessaleur et le Schtroumpf compétiteur regardaient avec émotion et fierté leurs petits frères les Schtroumpfs artiste et hyper -stable (c’est normal ils ont l’esprit de famille) .Ils ne se posaient pas trop de questions sur l’influence de l’inné et de l’acquis, une influence qui aurait du  pourtant leur sauter aux yeux.

Les Schtroumpfs organisateurs dévoués qui s’étaient déplacé avaient bien fait les choses  avec départ au pavillon, procédure réduite à 3 minutes, deux sécurités sur l’eau et en prime calcul des temps compensés, sur 4 manches (c’est normal ils ont l’habitude d’organiser.)

Tous déplorèrent l’absence remarquée du Schtroumpf poète et du Schtroumpf souriant pris par d’autres activités cet après midi là. (C’est normal, il y a toujours une activité plus sympa que la voile, à leur âge.)

A la surprise générale, c’est finalement la Schtroumpfette qui l’emporta en 420 devant le Schtroumpf hyper stable et le Schtroumpf musclé à l’issue des calculs en temps compensé du Schtroumpf  surfeur.

« Tu sais ce qu’elle a osé me dire dans la semaine ? » soupira Jean l’heureux père de la Schtroumpfette, une semaine après l’évènement :
« Vu comment que tu te débrouilles d’habitude, c’est beaucoup mieux quand c’est moi qui barre ! »

Rendez vous l’an prochain pour de nouvelles aventures un peu plus tôt en saison.