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UNE FINALE DE CHAMPIONNAT “EN BEAUTE” POUR LES FRETTOIS

Au retour  des  rescapés d’Enghien, l’indigne président frettois qui avait préféré festoyer samedi jusqu’à pas d’heure plutôt que se lever le dimanche pour régater de bonne heure, comprit à quelques signes que la journée avait été rude.

Les remorques et les bateaux furent rapidement remisés sous le hangar par des équipages harassés, Maël s’affala les bras en croix sur un pouf  oublié là après la brocante pendant que Jean et Louis soufflaient comme des phoques après avoir rangé leur double chargement à bon port. Gonzague un peu gité sur bâbord, emporté par le  poids de son  nouveau gonzy-bag tentait de brandir au dessus de sa tête la coupe du vainqueur.

Bruno n’avait même plus la force d’empêcher d’approcher à moins de 5 mètres de son bateau le barreur d’un certain laser bleu ;

Néanmoins, malgré sa fatigue, l’équipe frettoise affichait une belle humeur à l’image de Nicolas  qui avait  son sourire des grands jours avec sa  belle deuxième place.

Au palmarès de cette journée ventée suivaient dans l’ordre, les légendaires frères Pin suivis de Mael 6eme, puis de Jean et de  Louis qui s’étaient disputé le rôle du petit baigneur.

Jean paraissait lessivé, mais la lessive dont il était question, concernait en fait la têtière de sa voile, copieusement envasée lors de multiples dessalages, les fonds du  lac d’Enghien sont en effet réputés car on y a toujours pied dans la vase.

« J’ai eu droit à tout… » soupira Jean (ses soupirs sont célèbres chez les frettois) : « La mère Denis du yachting », « les lavandières du laser », « l’eau d’Enghien, c’est plus doux pour les mains », et j’te raconte pas le reste… »

Après enquête, il apparut  que les mésaventures de Jean ne constituaient pas un cas isolé, loin de là.

Gonzague, le vainqueur du jour nia tout dessalage « certifié » , mais admit  tout de même, spontanément sous la torture,  que son  mat avait touché l’eau , de crainte d’être confronté à « un montage Photoshop » bien gênant, (traduire par une photo compromettante  non retouchée) , il avait d’ailleurs eu un moment de frayeur lors de ce « non dessalage » pour ses papiers, son argent (en liquide vous vous en doutez) contenus dans la gonzy –poche de sa veste.Pour les béotiens , la gonzy- poche est au gonzy- bag ce que le string est au bermuda .

Bruno eut aussi droit à quelques  séances  éprouvantes de rodéo sur sa yole dans les surventes.

« j’ai bien cru y aller » confia t il a un ami qui sait garder pour lui les confidences.

Mais il  sut garder, une fois de plus  le contrôle de sa fugueuse monture, malgré des crampes persistantes, faisant l’admiration de Fleur et de Brice qui promenaient leur futur laseriste sur l’île après une épique traversée en barque et en poussette.

Louis eut un peu moins de chance au rappel suite à une rupture de sangle de…rappel justement, et sa chute brutale dans le lac noya  ses espoirs de victoire au milieu d’une bordée de jurons forts désobligeants pour le matériel (qu’il lui appartenait de vérifier) l’eau du lac et les régates en général.

Il est fort probable que Nicolas et Maël testèrent eux aussi l’eau soufrée, mais leur entrainement hebdomadaire régulier  leur assure une parfaite maitrise du resalage.

Manu, avec le poids de son… expérience, réduisit aussi la fréquence de ses chavirages, volontairement discret dans les départs  pour protéger sa coque amoureusement  décorée, il démarra ensuite comme la tortue de la fable  pour dépasser les lièvres nautiques  concurrents  à l’arrivée.

La première arrivée fut d’ailleurs un peu ratée par un grand nombre de régatiers distraits  qui n’avaient pas consulté correctement les instructions de course, Gonzague (avec sa gonzy-loupe) et Nicolas qui sait lire jusqu’au bout , échappèrent au désastre , je crois pouvoir en déduire  qu’il vaut mieux avertir le bateau à son vent du vrai trajet, quand on sait ….

Philippe et Brigitte, dans ce temps venté terminèrent sans dégâts, ce qui ne fut malheureusement pas le cas d’un 420 d’Enghien, encastré par l’avant d’un Europe du même club, s’il y eut de la casse, l’incident fut réglé dans les règles avec classe et les deux équipages purent repartir.

Bords de planning, près au rappel, empannages périlleux, chavirages, cette dernière étape du championnat fut encore dominée par un frettois, Gonzague Théry, après les précédentes victoires de Bruno Pin, et des frères  Thepaut en solitaire. Les SNF en 2011 ont encore une fois largement dominé ce championnat grâce à au talent  de leurs jeunes et l’expérience de leurs anciens.

VICTOIRE FRETTOISE DE NOS AINES DANS LA DESCENTE DE SEINE

Les descentes de Seine se suivent et ne se ressemblent pas .

Ce qui pourrait bien être la trentième édition a vu un peu moins de participation, avec 40 bateaux,, mais du vent, parfois beaucoup et bien placé dans le sens de la descente .

Un parcours vent arrière en rivière n’est pas moins difficile qu’un parcours au près, les concurrents n’en n’ont donc pas moins de mérite.

Dans la série vedette des Vent d’Ouest, tout au moins chez les frettois , il s’agissait de prendre sa revanche sur l’adversaire héréditaire et néanmoins ami du club de Montesson.

l’objectif est atteint grâce à nos  glorieux  ainés Alain Delecroix et Jacques Bousquet  148 ans à eux deux sur le Ville d’ Herblay ,qui remportèrent  la première manche et assurèrent leur classement en terminant deuxièmes à l’arrivée à La Frette;

La deuxième manche gagnante de François et Raphael ,  leur assura seulement  la deuxième place au classement général,alors que  notre  jeune équipage tomaso-célinien ,si brillant et si fier lors de la première manche (2emes) manqua un peu de réactivité lors du ”déboitage” soudain vers la berge du VO 262 qui préparait son échappée vers La Frette.

Fred et Amine se maintenaient en milieu de peloton au milieu du fleuve sur un bateau que Fred avait brillament équipé dans une autre vie , 24ans plus tôt, c’est indestructible un Vent d’Ouest…(merci à Yves pour la réparation expresse de la drisse le matin même)

il n’y a pas eu cette année ou quasiment pas de croisement de flotte, le 1er VO se contentant de doubler le dernier croiseur .

Outre la victoire historique de Jacques et Alain, il faut saluer la victoire de Nicolas devant Mael en laser 4.7, sachant que l’honneur de Mael est sauf puisqu’il gagne la première manche .

Après de bonnes discussions , parfois” une boite de thon plus bas ” entre  équipages , près de la buvette, les résultats , pratiquement exacts tout de suite , cette année , ont été proclamés rapidement , avant que le port de plaisance de la Frette ne se vide des ses invités.

Un grand merci à  toutes celles et tous ceux,particulièrement  nombreux cette année  qui sont venus nous donner un coup de main pour le départ et l’arrivée de la descente, à,Georges, à Claude, Benoit et Guillaume  dans les bateaux de sécurité , c’est à celà que l’on se rend compte que l’on fait partie d’un club qui  tourne .

Au YCP, au CVBS et aux SNF, s’ajoute depuis 2 ans dans l’organisation , le CYC, il n’est pas encore envisagé de faire une troisième étape La Frette Conflans , faute du percement d’un canal de la Seine vers l’étang du Cora, mais on y pense .

NOUVELLE VICTOIRE DE BRUNO PIN DANS LE CHAMPIONNAT DEPARTEMENTAL TOUJOURS OK JAMAIS KO

Et de trois pour Brun PIn dans le championnat départemental de voile du Val d’OISE!

Bruno qui s”était levé tôt pour organiser les préparatifs de cette étape frettoise du championnat remporte cette épreuve après avoir laissé quelques faux espoirs à ses adversaires lors de la première manche consciencieusement ratée.

Mais un champion ne reste jamais sur un échec et les pendules furent remise à l’heure lors de courses suivantes . Les velleités fraternelles de victoire, malgré un bon début, furent par la suite implacablement balayées.

La journée a été marquée par  une chaleur suffoquantye sur l’eau , et ce sont les plus endurants ou les plus pragmatiques , sous leur chapeau, leurs lunettes noires ou leur saharienne qui ont su tenir le choc  thermique toute la journée;Le vent chaud soufflait du sud par rafales intermittentes.

La chaleur a encore amplifié le stress de certains concurrents avant le départ de chaque manche, ce qui a été l’occasion d’un échange de propos particulièrement virils entre coureurs:

“tu sais Je trouve que ton gilet mauve est particulièrement bien assorti avec la coque bleu de ton bateau”

“je suis content que tu l’aies remarqué, j’ai trouvé ce petit ensemble de flottabilité pas cher du tout en faisant les soldes chez “décompte la” .

Nous avons apprécié la présence des 3 équipages de  doubles du CYVIA qui sont venus partager avec nous cette chaleur torride , 1 jet à l’incomparable karma, le  fireball présidentiel et le  superbe 470 de Mathieu et de son équipière .Chez les neuf laseristes, le taux de participation s’est affaibli au fil des manches , alors que le yoliste tenait le choc, toujours OK jamaisKO.

Lors de cette journée de fournaise , seul le passage du bateau pompe permit de rafraichir un peu les audacieux navigateurs,.

Christian, au comité de course  lança 5 manches avec son habituel professionalisme , Philippe et Brigitte,  Claude, Alain  et Jean Paul ont efficacement surveillé la troupe des voiliers pendant leurs aventures  entre 2 bouées ,en fin de journée  Jean Paul a réussi avec sa maestria habituelle a tirer la quintescence de Freg .

Chez les solitaires, Bruno l’emporte devant Gonzague, François et Nicolas, en double c’est Mathieu et son équipière qui gagnent la timbale  .

Prochain rendez vous à Eghien, le 18 septembre .

PREMIERE VICTOIRE FEMININE DANS LA “COUPE RAYMOND”

Malgré la concurrence de la fête des mères, des grasses matinées , et des prestigieuses régates extérieures, la coupe Raymond a rencontré un bon succès de participation avec 13 équipages , un comité de course efficace  et des conducteurs de bateaux de sécurité en nombre suffisant.

Personne ne peut préjuger des résultats de la coupe Raymond , car la récompense de la performance n’est pas son objectif essentiel, cependant la participation en force d’une famille cormeillaise avec 5 voiliers aurait du nous mettre la puce à l’oreille quant à ses ambitions à peine cachées.

Avec 3 doubles et 2 solitaires, les calcul de probabilité des bookmakers locaux et des dames en crinoline nostalgiques d’un barreur frettois au physique de surfeur transféré à prix d’or au foyer laic de Lanester, pouvaient  laisser     croire  à une  victoire cormeillaise , laissant planer un sentiment de découragement chez la concurrence.

Ainsi, un  brin désabusé,  Raphael  laissa entendre à son barreur qu’il n’était pas sûr d’avoir installé correctement le spi, dépité le dit  barreur se vit contraint de modifier  le mauvais montage en maugréant que le lancement latéral  d’un spi  était toujours de bon augure pour remporter le prestigieux trophée . Toute fausse manoeuvre effectuée lors de cette régate doit en effet présenter un caractère spontanné pour rapporter des points.

De même un chalutage de spi récupéré in extremis sur le même bateau, causé par un largage précipité de la drisse , ne permit pas de satisfaire le jury .

Il n’y eut  n’y eut rien de bien concluant pendant les deux premières manches de la matinée, le vent irrégulier soufflait par rafales sans entamer la bonne humeur des concurrents heureux de profiter du soleil dominical.

Quelques ruptures  d”équilibre au vent arrière ne laissèrent que  des espoirs sans suite  aux observateurs attentifs .

Le côté sportif avec des arrivées très disputées aurait même pu dénaturer l’esprit de la régate. On assista même  à  un simulacre de combat naval, teinté de règlements de comptes familiaux, entre le 470 de Sébastien et Sandrine et le VO de Thierry et laurence à quelques mètres de la ligne d’arrivée.

“Comme on les a battu , on n’a pas réclamé.” déclara la jeune génération satisfaite et condescendante lors d’un débat ultérieur propre aux apéritifs régatiers.

Les pâles  ”performances”  trop prévisibles, du Céline et du Pascalou qui se faisaient un devoir de passer la ligne en tête parurent  bien ternes à côté de l’impitoyable duel que se livrèrent  en X4, Céline et Nicolas au coude à coude. Accélérations,pannes sèches, contrôles impitoyables, pressions psychologiques, Nicolas , au vent, riant dans sa barbe, coiffa  finalement sa soeur d’un quart de seconde à l’arrivée.

Après les  2 manches  matinales, rien n’était encore joué pour la coupe Raymond; les pronostics allaient toujours bon train pour la suite des évènements.

L’après midi , heureusement, apporta son lot de figures libres et imposées susceptibles de séduire un jury en manque de natation.

Céline du X4 fit un très beau dessalage , immédiatement secourue par deux sécurités, mais elle repartit sans être hélitreuillée, Mael  qui chavira dans une rafale,redressa la situation en deux temps , trois mouvements, une habileté qui lui coûta sans doute la coupe une nouvelle fois.   Céline de l’ Open bic, qui considérait son frêle esquif comme un matelas pneumatique destiné au bronzage fut brutalement déséquilibrée par une vague , cause  d’un baignade inopinée accompagné de fortes imprécations.

Gonzague confondant marche avant et marche arrière, lors du départ de la sécu , fit très fort en s’encastrant sur le bordée avant tribord du fireball  du malheureux  Jean Paul , mais il réussit à se dégager avant que ce dernier ne donne l’ordre à son labrador débonnaire d’attaquer le pirate, Jean Paul et “le chien” réussirent toutefois à terminer la course.

Enfin , à l’abri des regards du comité, Céline du X4, après avoir brillament passé la bouée  amont préféra s’échouer dans la vase plutôt que de poursuivre sa route dans les rafales.

Pour se sortir de la berge et du vent arrière, elle n’hésita pas à sauter à l’eau pour remettre l’avant du bateau dans le bon sens, vers le large, enfin vers le miieu du fleuve.

Ce faisant elle se trouva bientôt avec de l’eau jusqu’au cou, cumulant ainsi, la sensation pénible des pieds dans  la vase avec  le  frolement désagréable “d’algues dégoutantes”. Ces dernières  lui donnèrent tout de même une efficace motivation  pour effectuer le rétablissement nécessaire à l’atterrisage dans le cockpit, avant de repartir vers de nouvelles aventures. l’incident avait échappé au comité mais pas au président autoproclamé du jury de la coupe Raymond qui passait par hasard avec son bateau de sécurité dans les parages.

Pendant ce temps, Delphine  et Benjamin en Equipe, ainsi que  les barreuses d’ Open bics tournaient comme des horloges sur leur parcours réduit ,sans incidents particuliers. La maitrise professionnelle des  équipages de quillards et de Mael en laser leur laissait également peu d’espoir .

Le comité de course exemplaire présidé par Dominique, un ami du regretté  Raymond,  sonna la fin de la régate vers 16 h30 après 5 manches disputées sans trop de stress .

Le jury impartial composé cette année de François, Jean, Gonzague et Sébastien se réunit derrière le bar pour délibérer.

Après 2 bonnes minutes d’insupportable attente , furent nominés; Gonzague pour son attaque du Fireball avec la sécu(avec mention spéciale, car c’est la première fois qu’un conducteur de bateau à moteur est nominé), “Céline de l’Open bic” pour son bronzage interrompu et Céline du X4 pour son bain d’algues et de vase qui avait échappé au comité, mais pas à la vigilance du président autoproclamé du jury de la coupe Raymond .

Le magnifique trophée , oeuvre d’un sculpteur de “genre et de bon goût” fut attribué à “Céline du X4″ pour son bain d’algues et de vase sous un tonnerre d’applaudissements. Céline est la première  féminine à remporter la coupe Raymond .

Cette régate particulièrement conviviale a pu être organisée grace à Dominique et Anne Marie , qui ont  assuré la comité de course, à Jean pour la sécurité ainsi que Gonzague, Jean Paul , François et tous les sociétaires présents qui se sont impliqués dans son bon déroulement.

Cette coupe Raymond est toujours  un moment d’émotion pour Anne-Marie qui pense à son grand absent, ainsi que pour ses amis.

Pour cette édition 2011 Il y avait 7 régatières sur l’eau, Laurence, les 2 Céline, Sandrine, Tiphaine, Delphine  et Salomée, la présence régulière de nombreuses navigatrices est désormais très forte à La Frette .

Sur le plan sportif , honneur aux juniors,  Raphael remporte la première place, à l’avant du “Céline”, Mael ,second est le premier  en dériveur, Salomée , 3eme est la meilleure équipière.

AVIS DE COURSE: COUPE RAYMOND LE 29 MAI

La coupe Raymond, régate intersérie  qui se déroulera le 29 mai à La Frette est un hommage à l’un de nos sociétaires qui est allé naviguer dansl’autre monde en 2005.

La fameuse   poignée de main de Raymond, qui vous écrasait les doigts, son sourire et sa convivialité nous manquent toujours autant .

La coupe qui porte son nom ne récompense généralement pas le vainqueur de la régate, car la victoire n’était pas la principale préoccupation de Raymond, par ailleurs excellent barreur.

Elle revient à  celui ou celle qui s’est illustré , “à l’insu de son plein gré”dans une action nautique objectivement digne de l’intérêt des spectateurs pendant la régate.

Elle est attribuée, après délibération  partiale, d’un jury à la composition aléatoire , à un équipage dont le mérite réside plus dans la participation que dans la performance.

Ce splendide trophée, (offert aux SNF  par son ami Jean Chevalier)  dont le poids avoisine les 5 kilos, pas jean mais le trophée, fait bien des envieux, avec son socle en pur  marbre rose  et sa déesse allégorique aux ailes en pur laiton doré .

Le vainqueur , qui a bien de la chance, est tenu de la conserver dans  son salon pendant un an, avant de devoir se résoudre à la remettre en jeu l’année suivante, le coeur brisé, au plus grand désespoir de ses proches qui ont parfois bon  goût.

Après louis, Gaetan, jean Sire , et bien d’autres encore, c’est Amine le dernier détenteur de la coupe depuis 2010 qui remettra le prestigieux trophée au vainqueur de l’édition 2011.

UNE VICTOIRE FRETTOISE EN LIGUE LASER 4.7 A SAINT QUENTIN

Pour cette régate régionale  du 22 mai, sur le plus grand plan d’eau d’Ile de France les deux représentants des Sports Nautiques de La Frette en laser 4.7 ont du faire preuve de beaucoup d’endurance pour tenir la distance pendant cette journée bien ventée.

Nicolas et Mael n’ont d’ailleurs disputé que 5 manches sur six, ainsi que la grande majorité de la douzaine de concurrents de cette catégorie décimée par les dessalages, dans les rafales à force 6 qui ont” agrémenté” la régate.

Il n’est pas toujours facile de redresser un laser avec un mat judicieusement planté dans la vase, celà laisse aussi quelques traces,  c’est pourquoi , à la fin de la régate, la plage de mise à l’eau pouvait évoquer l’ambiance d’une réunion de lavandières, en regardant les concurrents épuisés  essorer à l’unisson  la têtière de leur  voile .

Mais les résultats sont là, Nicolas THEPAUT  vainqueur de 3 manches remporte  brillament sa première régate de ligue en Ile d e France et Mael MIGNOT pour sa première participation à un régate de  ce niveau, se positionne déja au milieu du peloton en 6eme position, ce qui est de très bon augure pour la suite .

Bravo à nos deux vedettes  du jour !

L’organisation d’une régate de ligue de laser qui réunit une trentaine de bateaux à Saint Quentin , c’est quelque chose dont on a pas  vraiment idée quand on ne l’a pas vécu .

Le bateau comité reste à poste toute la régate à une extrémité de la ligne de départ, sauf bien  sur, dérapage inéductable du mouillage dans les rafales, et mobilise déja 3 personnes .

Sur l’autre extrémité de la ligne de départ  mouille un bateau viseur chargé de signaler les départs volés  qu’il signale au bateau comité, deux personnes sont chargées de cette délicate mission.

Enfin 3 zodiacs tournent pour la sécurité des concurrents ou les modifications de parcours et c’est du lourd avec des moteurs de 40 chevaux .

Il est arrivé aussi que le bateau viseur soit sollicité pour redresser et dévaser des concurrentes et des concurrents en difficulté .

Un autre bateau comité reste lui aussi à poste, au mouillage,  pour les arrivées avec au moins deux personnes.

Après chaque manche les résultats sont communiqués à une personne  à terre chargée de la  saisie sur ordinateur.

je vous passe les multiples rappels généraux, quelques funboarders égarés au milieu de la ligne de départ dans les 5 minutes, le décollage impressionnant d’un moth papillon aux allures d’hydroptère , des dessaleurs récidivistes dans les roseaux , tout ça pour vous dire que personne ne s’est longtemps croisé les bras , par ce beau dimanche nuageux, sur ce plan d’eau historique.

L’étang de Saint Quentin  est un plan d’eau artificiel que nous devons à Louis XIV qui avait besoin d’une grande réserve d’eau pour alimenter “les grandes eaux de Versailles”, le futur étang, (quelques mares à l’époque) fut donc creusé, endigué et relié par un acqueduc au parc du chateau, il avait parait il un niveau supérieur d’un mètre au niveau actuel.23

4ème VICTOIRE EN CHAMPIONNAT avec NICOLAS THEPAUT

La 2ème édition de la régate départementale “made in CV95″ qui se déroulait à Cergy dimanche dernier, restera un de nos grands moments régatiers de l’année. Pour une fois les 12 noeuds de vent annoncés n’étaient pas aux naufragés absents pour la plus grande joie des 21 équipages présents. L’accueil et l’organisation de Tomasz, Christiane, et de leur jeune équipe de bénévoles fut exemplaires et chaleureux.

La participation frettoise avec 7 lasers reste impressionnante, même si les fratries n’étaient qu’à moitié complètes puisque les frères Pin n’étaient représentés qu’à 50% avec Manu, à l’instar des frères Thepaut avec  Nicolas, les faux jumeaux Mael et Amine complétaient le tableau. Thomas Pin était présent pour améliorer le pourcentage de présence de la famille, Raphaël était venu seul avec son sourire  et François avec le bateau du gros René.

Manu remporta le premier trapèze suivi de François dans un vent établi mais suffisant pour creuser les écarts, cependant cette belle domination des anciens fut de courte durée, les jeunes ne respectant plus rien, dans un vent forcissant au cours des manches suivantes. Les seniors  furent surpris de tirer plusieurs bords avant de croiser enfin les jeunots  mieux partis qu’eux, quise maintenaient  comme des pros au vent de la flotte.

Il devenait aussi évident que Nicolas avait  franchi un cap en cherchant enfin des options personnelles et  en défendantt chèrement ses acquis par un contrôle implacable de l’adversaire.

Manu n’arrivait pas à se débarasser de ce concurrent , collant comme la  glue, qui avait à la même vitesse que lui avec sa voile 4.7, alors que François ne croisait la route de Mael que fort tardivement dans la manche, bref ces deux là avaient la ferme intention de leur “pourrir la vie” dans la régate, des tribords rageurs, “pour l’honneur”,  en fin de manche ne changèrent pas grand chose à la situation.

Les radialistes Thomas et Amine, un peu surtoilés dans ces trés bonnes conditions de vent se livraient une bataille un peu moins féroce à portée de voix, en essayant de tenir  dans les surventes.

Raphael de son côté, imperturbable dans la facilité comme dans la difficulté, (restons zen!) multipliait les dessalages et les resalages avec son flegme britannique légendaire,pour décrocher le trophée du petit baigneur , mais il progressa bien, techniquement,  en  poussant le nez de  son bateau bout au vent avant de le redresser après un dessalage au vent arrière .

Le vent et les difficultés musculaires augmentèrent lors de la 3eme manche qui reserra les écarts entre lasers de toutes catégorie alors que les doubles commençaient à souffrir avec de multiples bains en couple , facteurs de discorde et le doute dans des équipages jusque là exemplaires au dire des conseillers conjugaux consultés.

Seul un jet au karma favorable échappa au désatre, son gourou apaisant ,des éléments, le courroux .

Manu et François se livrèrent un duel longtemps incertain,  sur la longueur du trapèze en essayant de résister aux violentes rafales qui couchaient les bateaux. Sur le bord de vent arrière ils entendirent plusieurs fois , le bruit caractèristique et sinistre ”du laser de derrière qui chavire au vent arrière” sans même tourner la tête,  trop concentrés  sur leur adversaire favori.

Victime du célèbre roulis rythmique propre à cette allure, Manu ne concrétisa point par un bain pourtant prédit par son horoscope,il était également  à la poursuite de Nicolas tout réjoui de dominer enfin ses glorieux ainés

Suivirent quelques incidents sans gravité  du genre “la voile du laser au vent me sert de dossier au rappel”, vite enchainé avec la figure imposée dénommée:” le caisson sous le vent du 420 au vent me sert de fauteuil quand je suis au rappel après la bouée  “.

A quelques mètres de la ligne d’arrivée François ayant enfin réussi à décramponner Manu fit valoir un tribord à Nicolas pour le devancer au coup de trompe, avantagé par une voile creuse et  puissante (qu’il n’avait en réalité pas eu le temps d’aplatir après le bord de largue).

Manu remarqua en discutant entre 2 manches avec son rival que le chapeau de ce dernier avait prit une superbe teinte rouge après un passage rapide de bome au vent arrière, bôme à l’ancienne munie du redoutable pontet coupant à l’origine de tant de points de suture. le propriétaire du chapeau, soucieux de son contenant décida d’aller faire examiner le tout au poste de secours afin de soigner la plaie d’un cuir autrefois chevelu.

L’arrivée de plage vent arrière fut néanmoins négociée correctement dans un vent encore enclin à la diplomatie. Raphael décida lui aussi d’en rester là quelques naufrages plus tard pour réussir son arrivée de plage, aguerri qu’il était par une vie antérieure de barreur d’optimist dans une célèbre mer intérieure, berceau de notre civilisation.

La 4eme manche pré apéritive vit les dessalages se multiplier particulièrement chez les doubles.

Le vent encore un cran au dessus ne facilita pas les arrivées au vent arrière avec son lot de dessalages néfaste aux dérives, et à la cote des bateaux à l’argus. Un violent coup de vent arracha un laser bleu, pourtant voile flottante, de sa remorque, faisant ainsi baisser sa cote à la revente et la bonne humeur retrouvée de son barreur.

La pause repas fut un délice, à l’abri du vent, derrière un cabanon, grâce au fromage et au saucisson généreusement partagés par tonton Manu, les meilleurs moments d’une régate ne sont pas toujours ceux passés sur l’eau.Raphael raconta son affrontement épique et douloureux avec un liston lors d’un dessalage, d’autres évoquèrent des doutes de parcours à des moments fatidiques, puis l’on passa aux naufrages  et au dessert.

Bien peu repartirent l’après midi pour les 2 dernières manches, la grande majorité des doubles déclara forfait, Amine, Thomas et Raphael épuisés par leur m2 en radial, ainsi que François faute de casque, commencèrent à remballer… Les ombrelles des dames en crinoline, admiratrices d’un frettois au physique  de surfer,  s’étaient envolées depuis bien longtemps .Les durs à cuir, Manu, Nicolas et Mael repartirent au combat sur un plan d’eau menacé d’une pénurie de dériveurs mais envahi par des amateurs de fun board avides de sensations.

Lors des deux dernières manches les lasers standards et radiaux continuaient à courir derrière des 4.7 à plein régime, sûrs de leur vitesse et de leur temps compensé.

Une note de mauvaise foi contre le temps compensé des autres séries  est toujours la bienvenue dans une régate intersérie, car un vent fort réduit les écarts de vitesse alors qu’un vent faible pénalise les bateaux peu toilés,  d’où un % de mécontents d’environ 50% dans les 2 cas, mais sur la moyenne des régates il semble qu’il y ait un équilibre,d’après des études statistiques à paraitre prochainement dans une revue nautique …

Les résultats virent le triomphe de Nicolas Thepaut qui remporte brillament et pour la première fois de sa carrière cette régate de Cergy.Gagner à Cergy est toujours un  grand moment dans la vie d’un régatier frettois et c’est l’un des plus jeunes  vainqueurs  de cette épreuve.Il devance   Manu 2eme, Mael 5eme, François 10eme, Thomas 13eme, Amine 16eme, et Raphael 21 eme, vainqueur du trophée du petit baigneur et de l’arrivée de plage.

Nous avons aussi bénéficié du soutien moral de Philippe l’après midi, d’Yves pour la bétaillère, et de Bruno non seulement pour le transport,mais aussi pour la réparation fraternelle et amicale des oublis.

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Un premier mai très réussi

Le club de voile du Parisis a réussi sa mobilisation sans se défiler, le dimanche 1er mai, pour assurer à la fois sa participation à la fête de la Seine avec ses traditionnels baptêmes de voile, et défendre son titre de champion de voile du département lors de l’étape de l’Isle Adam sur l’Oise .

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Les barreurs des 7 Vent d’Ouest qui évoluaient sur le fleuve ont assuré environ 250 baptêmes de voile l’après midi avec du soleil et du vent, il a même fallu refuser du monde pour ranger les bateaux vers 19 heures . Une trentaine de sociétaires ainsi que nos amis du CYC ont assuré le bon déroulement et l’encadrement de cette journée;

A l’ Isle Adam, sur l’Oise dans le cadre bucolique du CYVIA dont l’accueil fut particulièrement chaleureux , les 10 équipages de dériveurs frettois se sont particulièrement bien comportés pendant les 5 manches âprement disputées.

Ils remportent les 4 premières places en laser et les 4emes et 6emes places en double.au classement général.

Nos juniors ont bataillé ferme en Laser prouvant que l’échelle des valeurs qui paraissait bien établie, peut changer à chaque régate, ce qui est positif pour l’émulation interne dans une ambiance qui reste amicale .

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